Ma participation pour la création

Un monde de fées

 Je vais vous conter une histoire, ne chercher pas ici la rime... Mais seulement le plaisir de croire.

 Deux fées avaient un pouvoir, Méline pour sa gentillesse Clochette pour sa gourmandise.

Une jeune femme se tenait là, elle s'appelait Pauline. La pauvre s'ennuyait sur son arbre, quand elle appella son amie Clochette.

"Viens donc sentir les fleurettes cachées dans les hautes herbes si fraîches" !

 Et pourquoi faire Pauline, est-ce une invitation Méline est là tout près ?

" Vois-tu, je m'ennuie du matin au soir et je crains que le désespoir me gagne" !

Méline vient vite Pauline à besoin de toi ?

Clochette comme à son habitude danse dans les airs, et joue avec les papillons

Non pas qu'elle ne veut pas aider son amie, mais elle est trés gourmande de fleurs.

Méline a côté s'agace de la voir faire ainsi :

" Ne vois-tu pas que notre amie est triste... Cesse donc de tourner au-dessus d'elle " !

Clochette aussitôt arrête de danser :

" Que t'arrive t-il Pauline, explique nous ?

Pauline dépitée :

"Je ne sais rien faire de mes dix doigts, chaque jour je m'ennuies , je n'ai plus d'envie " !

 Clochette attrape une fleur et la déguste :

"Bah, réveille toi un peu si tu ne veux pas croupir, dans cette forêt, tu vas finir comme une statuette " !

Pauline  :

"Je crois bien mes amies que je suis follette " !

Clochette s'approche !

" Follette allons bon, Pauline regarde le grand champs de fleurs, voyons si le parfum des jonquilles est plus subtile que l'an passé"  !

Clochette ne veut pas rentrer dans sa mélancolie, ruse par ses petites phrases anodines.

Pauline devient de plus en plus mélancolique et s'énerve en ayant les larmes aux yeux.

"Les jonquilles n'ont pas de parfum, tu dois avoir le nez bouché ma pauvre Clochette" !

Clochette à son tour s'énerve :

" Pas du tout... et bien moi je trouve qu'elle sent le parfum de la terre et que sa belle couleur jaune d'or me rend heureuse au point de le crier au monde entier" !

Pauline se met à sourire à travers les larmes :

" Tu entends ça Méline...Pauvre Clochette tu es heureuse d'un rien... tiens tu sais quoi, je t'envie d'être toujours d'aussi bonne humeur" !

Clochette et Méline entoure Pauline :

" Tu possèdes la clé en toi mon amie et nous sommes là pour t'aider  nous les petites fées !

Certes notre monde est invisible pour vous les humains c'est vrai, mais nous sommes  utiles pour les êtres qui croient en nous."

 Oui Clochette et Méline vous avez raison, je vais me ressaisir, assez de lamentation.

Pauline se leva et se mit à cueillir une brassée de jonquilles.

"Merci mes amies, je vais offrir ces fleurs à mon amie qui est dans la peine."

Ah, tu vois Pauline nous avons été utiles nous les petites fées. En pensant aux autres on pense aussi à soi.

Pauline s'en alla rassurer en quittant les fées et se mit à chantonner....Un moment d'égarement n'est pas bien grave, quand l'amitié sort de la forêt.

Ps : Si ton coeur est triste la forêt te fera oublier tous tes tracas.

Arlette

La vidéo pour embellir l'histoire. J'espère que vous aimerez.

Merci pour vos commentaires et votre fidélité.