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Par gaité le 31 Juillet 2017 à 00:51
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Mais ce n'est pas si simple de vivre son bonheur. Il est vrai que l'on peut se mettre à dos son entourage. Certaines animosités peuvent surgir et éclatées sans que l'on s'y attendent. A nous d'être forts pour les convaincre que nos sentiments envers eux ne changent pas. Il existera toujours quelqu'un qui ne veut pas comprendre notre choix... Est-ce pour cela qu'on doit s'interdire de vivre. Ainsi est fait le monde rare sont ceux qui approuvent la naissance de cette belle histoire ou même "La chaleur d'un coeur".
Oui la colère et l'incompréhension sont bien là... On dit qu'elle aveugle tout discernement, je suis d'accord avec ce terme. Lorsqu'on ne va pas dans le sens de la pensée de l'autre, c'est un obstacle qui se dresse entre eux, car chacun campe sur ces positions. Je vous l'avoue c'est une situation pénible. Alors, la distance s'installe entre ceux que vous aimés, alors qu'elle aurait du les réunir pour vivre de sacrés bons moments. Hélas, il faut se rendre à l'évidence "on ne peut pas plaire à tout le monde".
Une vérité qui résonne dans ma tête encore à ce jour pourquoi veulent-ils nous empêcher de retrouver une parcelle de bonheur. Dois-je laisser mes bras vides d'amour, non surtout à mon âge avancé. Alors, oui c'est vrai le choix, le doute, les barrières font parties de la vie et on ne peut pas contenter tout le monde.
Quand le petit rentre...
A suivre... lundi prochain...
Merci pour vos commentaires.
30 commentaires -
Par gaité le 24 Juillet 2017 à 00:20
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Donner de l'amour est plus gratifiant que d'en recevoir. Pourquoi?
Parce qu'en donnant ce beau sentiment, on fait un immense bien à l'autre et en même temps à soi-même et cet amour devient lumière dans le sourire et le regard par ce moment de partage.
Le choix
Lorsque notre décision est prise pour ce petit garçon, ça nous apaise on voit notre avenir différemment. Il n'est pas certain que ça plaise à l'entourage de la famille. Mais c'est notre quotidien qui est enjeu, le fait de pouvoir continuer à vivre. C'est vrai qu'on peut se tromper dans nos choix, mais pas dans ce cas précis. Est-ce bien ou mal...pour l'instant nous y avons vu que du bien. Le temps nous dira si nous avons eu raison.
Le doute
Bien sûr le doute peut nous assaillir pour nous destabliser et nous remettre en question... Les bons présages nous ont conforté dans notre décision. Quand il s'agit de donner de l'amour à un enfant, rien ne doit venir en travers de notre chemin... car c'est un petit ange que Dieu nous confie. Certes le doute existe et existera toujours de savoir si oui ou non on a fait fait le bon choix.
Les barrières
Si on arrive à faire baisser toutes les barrières en prouvant que l'amour d'un enfant est essentiel pour notre survie. Et bien, on a gagné le droit de lui offrir le meilleur à cette adorable petite existence qui vous tient la main. Les barrières devront être brisées, elles nous empêchent de vivre sereinement. Si l'entourage ne veut pas comprendre, ils nous restent simplement à continuer notre bonhomme de chemin.
Mais ce n'est pas si simple de se...
A suivre..Lundi prochain.
Merci pour votre fidélité et vos commentaires si précieux.
36 commentaires -
Par gaité le 17 Juillet 2017 à 00:27
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Puis un jour, sans que je m'y attends, la providence est arrivée... ma belle-fille était là devant moi. Je ne crois pas au hasard, je me dis que c'est un signe du destin où de mes anges.
Celle que mon fils Tony a tant aimé et qui l' a accompagné jusqu'au bout de sa vie. Il lui a fallu un courage incroyable, oui c'est vrai, mais j'ai pu constaté que ces gestes étaient naturelles et d'une grande douceur. Mais ne rentrons pas dans la tristesse ce n'est pas le but de mon écrit. Nous nous saluons, je lui demande des nouvelles de sa santé. Elle va bien et vient d'avoir un petit garçon et cherche une nounou. Intérieurement, je me dis que la chance vient de frapper à mon coeur... Chaleureusement, je lui propose mon aide.
Elle va réfléchir à ma proposition avec son mari. Sachant que nous nous verrions tous les jours si la réponse est bonne. Le soir même j'en parle avec mon mari, tout de suite il a été d'accord pour que je garde le petit... Ma belle-fille avait tant fait pour notre fils durant sa maladie que pour nous ce serait un retour pour l'aider à notre tour.
A ce moment là, nous pensions que c'était bien. Mon coeur battait la chamade, je me voyais déjà avec ce petit au creux de mes bras, prête à lui offrir beaucoup d'attention et d'amour. Le soir dans mon lit, je priais Dieu pour que la réponse soit positive. Par chance, nous n'avons pas attendus longtemps. Dès le début de la semaine le petit était là près de nous avec ses grands yeux ils nous regardaient. Déjà il nous souriait.
Quel immense bonheur nous avons ressenti à cet instant. Nous étions enfin une petite une famille pendant la journée... Sincèrement, on ne pouvait pas rêver mieux. On ne s'imagine pas ce que le sourire d'un enfant peut nous apporter et nous aider à remonter le pente. On retrouve le sourire et la joie au coeur... Ce petit ange que ma belle fille nous confie nous apporte un grand réconfort qui nous aide à continuer de vivre. Ce petit nous l'appellons notre sauveur.. Donner de l'amour est...
A suivre... Lundi prochain
Ps : Je ne mets pas de nom ni de prénom, ceux qui me connaissent découvrir qui ils sont... merci de comprendre.
Merci pour vos commentaires et confidences qui me sont tous précieux.
31 commentaires -
Par gaité le 10 Juillet 2017 à 00:55
La chaleur d'un coeur
" Des mots aux maux"
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On peut dire que c'est délirant, mais c'est mon ressenti de maman. Depuis cet état de fait, je vis avec eux dans ma vie de tous les jours, je ne sais pas faire autrement. Comme si mes deux anges planaient au-dessus de ma tête, un peu fou cette image et pourtant, on se raccroche à ce que l'on peut.
C'est eux qui me guident dans mes choix qui sont parfois difficiles. C'est ainsi que j'ai eu à ma grande surprise de comprendre que la vie ne s'arrête pas là, même si leurs corps ne sont plus de ce monde.
Ce monde où il faut s'accrocher tous les jours aux êtres que l'on aime. Pour ne pas sombrer dans les dédales de la mélancolie où voir même dans la folie passagère. Personne ne peut s'imaginer, que la perte d'un enfant est une terrible amputation de nous-mêmes. Je ne vais pas m'étendre plus sur mon chagrin.
Je suis là pour vous parler de "La chaleur d'un coeur". Hier soir, j'ai laissé ma plume glissée pour coucher mes mots sur la page de mon petit cahier. Ecrire c'est formidable, on déverse tout ce qui est à l'intérieur de nous. Pardon si vous avez l'impression que je rabâche mon histoire.
Durant ces onze années, je n'ai pas cessé d'écrire et de partager avec des poètes qui ont croisé ma route sur le net. Je les remercie, ils m'ont énormément aidés. Un merveilleux enrichissement qui m'a maintenu la tête hors de l'eau depuis tout ce temps.
Ah, oui ce temps si précieux... inlassablement on parle de lui tous les jours, on pourrait presque le comparer à une personne tant il fait coller l'encre sur le papier. Mais un jour...
La suite... Lundi prochain
Comme vous avez pu le voir sur le premier écrit
Mike brant m'accompagne avec ces mots si vrais.
Merci pour vos commentaires.
38 commentaires -
Par gaité le 3 Juillet 2017 à 00:59
Mes amies
Voici une première page de mon nouvel écrit,
ça m'a pris cette nuit...
Je vous laisse lire la suite...
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Après ma biographie "Pleure pas maman !" il est temps pour moi d'écrire à nouveau mes pensées les plus profondes. Il s'est passé du temps, je dirais même voir des années pour que je me penche sur la feuille blanche. Onze années pas facile où il a fallu jongler avec les impondérables que la vie dépose sur notre chemin.
On arrive malgré tout à gérer le bon comme le mauvais même si parfois c'est difficile. Mais venons en au fait de ce retour à l'écriture. Les mots, il faut avoir digéré certains évènements. Sans mes enfants je me sentais complètement perdue.
Comment je m'en sors sans mes fils chéri? Bonne question... Je ne vais pas vous faire languir, ils sont présents tout le temps en moi-même. En fait, ils ne m'ont pas quitté. Incroyable me diriez-vous pourtant tellement vrai.
Pour tenir le coup, dix années de thérapie et sans médicaments pour admettre que je ne verrais plus le corps charnels de mes fils. La chose que j'ai découverte leurs âmes sont présentes dès que je pense à eux, je pourrais presque les voir.
On peut dire que c'est délirant, mais c'est mon ressenti de maman.
A suivre...Lundi prochain.
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